

L'épopée
américaine de
La Fayette
Gilbert du Mottier de La Fayette (1757-1834) a vingt ans à peine lorsqu'il embarque pour l'Amérique à bord de la Victoire. Les treize colonies américaines sont en révolte et bientôt en guerre, pour leur indépendance, contre l'Angleterre de George III.
Grâce à des recherches minutieuses dans les correspondances officielles et familiales et dans les documents diplomatiques, Daniel Binaud raconte l'épopée américaine de La Fayette, de 1777 à 1779. Deux années riches et mouvementées où le futur héros des "deux mondes" nouera une amitié indéfectible avec Georges Washington, l'homme de l'indépendance, participera aux conflits entre colons et Anglais, connaîtra la guerre civile entre insurgés et conservateurs, favorables à l'Angleterre, découvrira les Indiens, qui jouèrent un rôle important dans ces affrontements.
Ce récit historique se lit comme un roman, celui de l'aventure américaine de La Fayette.
La Fayette met les voiles le 26 avril 1777, en bravant l'interdiction du Roi. Après sept semaines de traversée, il débarque en Caroline et se rend avec ses compagnons à Philadelphie, siège du Congrès. Il offre ses services, déclarant : « j'ai le droit d'exiger deux grâces : l'une est de servir à mes dépens, l'autre est de commencer à servir comme volontaire. »
Non sans difficulté, il est incorporé dans l'armée des Etats-Unis en juillet.

La Sentinelle de
Bordeaux
Le 31 mai 1648, Claude, duc de Saint-Simon, écrit au cardinal
Mazarin :
« ... Votre éminence aurit un grand déplaisir de savoir Blaye dans l'abandonnement où il est ? C'est une place des plus importantes du royaume pour le dedans et pour le dehors... » Il est alors gouverneur de Blaye, et le restera 65 ans.
Ce qu'il écrit est en rapport avec le rôle que tant de personnages importants et de souverains ont assigné à cette bourgade qui avait autant d'habitants au XVIIe siècle qu'aujourd'hui.
Site stratégique, avant-poste de Bordeaux sur l'estuaire, pointe avancée de la Guyenne sous les rois d'Angleterre, Blaye a connu quatorze sièges de la fin du XIe siècle à 1814. Elle a été marquée par la guerre de Cent ans, les guerres de religion et la Fronde.
C'est cette histoire tumultueuse que conte ce livre où l'on découvre le nombre impressionnant de grands
de ce monde qui ont protégé, convoité, conquis, négocié ou simplement visité cette place forte, du Ive au XIXe siècle : Charlemagne, Roland, Guillaume IX, grand-père d'Aliénor d'Aquitaine, Henry III d'Angleterre, Robert d'Artois, Edward de Woodstock, le Prince Noir, Louis d'Orléans frère de Charles VI, le comte de Dunois, Louis XI, Agrippa d'Aubigné, Marie de Médicis, Louis XIII, Louis XIV, Mazarin, Vauban.

Les Corsaires de
Bordeaux et de
l'Estuaire
Le monde de la mer a toujours fasciné.
Face à cette impitoyable force de la nature, les hommes qui ont su la dompter requièrent le respect.
Parmi eux, les corsaires sont de véritables professionnels maritimes, et non des « pirates » avec lesquels on les confond trop souvent.
L'auteur s'attache à sortir de l'ombre, où les a tenus la mémoire collective, les nombreux corsaires qui, pendant plus d'un siècle, ont participé au négoce et à la prospérité de Bordeaux.
À travers une vivante reconstitution historique, il rend hommage à ces meneurs d'hommes, chefs de guerre, commerçants et tout simplement marins, qui par centaines ont contribué à l'histoire et au prodigieux essor de Bordeaux au XVIIIe siècle. Il nous invite à découvrir leur époque, leur style de vie et l'activité économique de toute une région.
Ainsi connaîtrons-nous mieux ces marins qui « regardaient devant eux un horizon plein d'incertitudes et de périls, pendant que d'autres restaient à terre, principalement les instigateurs de ces expéditions lointaines qui attendaient confortablement le bénéfice qu'ils pourraient bientôt en retirer ».
Passionné d'histoire maritime, Daniel Binaud a été agent de
compagnies de navigation pendant vingt-quatre ans. Il est aujourd'hui président du Conservatoire de l'estuaire de la Gironde.

Nous étions trois
Marins de Blaye
Se souvenaient-ils les Sebileau de Blaye, Marins de trois générations, combien de fois, en un siecle, il leur était arrivé de prendre le vent au large de la tour de Cordouan, de l'lle d'Aix ou de la rade de Brest, à bord des marchands, des vaisseaux et frégates de l'Etat, des corsaires de la République et de l'Empire ?
Non certes. En revanche, comment oublier ces tempêtes du bout du monde, les combats meurtriers contre l'Anglais maudit. Les îles de l'Amérique, leur luxuriance enchanteresse et les "habitations en sucre" avec leurs troupeaux d'esclaves. La soif à bord, dévorante, et la maladie qui vous enfle ou vide le corps. Tout le sang sur le pont, les morts jetés à l'eau et les cris des blessés.
L'alizé dans les voiles. Les belles mulâtresses accueillantes au marin. Le tonnerre des canons et les pontons sordides où la mort vous guette quand ce n'est la folie. Les joyeuses bordées dans les tripots des ports...
Un livre de PASSION, un livre de
VERITÉ où les évènements de la vie dans la cité blayaise le disputent à l'aventure en mer, exaltante, mais aussi.
marquée au coin par la sueur, les larmes et le sang

France (II)
Le cinq-mâts France (II), usuellement connu sous le nom de France (Il) depuis 1937, fut le dernier grand voilier français à faire la route du nickel depuis la Nouvelle-Calédonie. Dès son lancement, il fut aussi considéré comme « le plus grand navire à voiles du monde ».
Fait souvent moins connu, c'est sur les chantiers des rives de la Garonne qu'il fut créé.
Sa construction très tardive pour un voilier de charge lui permit de concentrer toutes les innovations techniques qui étaient alors envisageables : les Ateliers et Chantiers de la Gironde trouvaient là un prolongement quasiment naturel à leur tradition d'innovations et de progrès dans la conception des navires et les techniques de construction.
Durant les neuf années de sa trop brève exploitation, France (II) remplit à merveille ses missions : transport de pondéreux, en toutes conditions, face à toutes sortes de situations que d'autres n'auraient pas pu surmonter; et transport de passagers, activité vite interrom-pue, par la Première Guerre mondiale.
Grâce au dépouillement de l'ensemble des sources documentaires identifiées, les auteurs ont reconstitué pas à pas l'histoire de ce navire : la passation de marché, les études techniques qui ont précédé la construction, le lancement et les essais, les différentes « campagnes » de trans-port, jusqu'à l'échouage fatal, reconstitution assortie d'environ soixantaine-quinze documents ou photos, dont un grand nombre d'inédits et de nouveautés dans cette seconde édition.
Ce symbole de perfection technique et maritime a été choisi par la Star Clipper Monaco
SAM comme modèle pour la construction en 2017 de son nouveau voilier de croisière, le
Flying Clipper.
Une telle synthèse sur le France (II) n'avait jamais été publiée. Ce monument de l'histoire maritime française - et bordelaise - méritait bien cette étude

La voile à Bordeaux
et en Gironde
La voile en Gironde, par ceux qui la font vivre :
régatiers, dirigeants de clubs, écoles de voile, chantiers navals...
La Gironde compte de nombreux lieux où se pratique la voile, des lacs de Carcans-Hourtin, de Lacanau, de Cazaux, de Bordeaux-Lac à l'estuaire de la Gironde et, bien sûr, au Bassin d'Arcachon et sa tradition maritime. Ce livre donne la parole aux acteurs de la voile et en retrace l'histoire.
Alain Lefrais est professeur d'Éducation physique de formation. Jeune moniteur à l'école de voile naissante de Bombannes dès 1960, il a été pendant près de 20 ans conseiller technique à la Fédération française de voile et professeur à l'École nationale de voile de Quiberon, puis Directeur régional du sport scolaire (UNSS) pour l'académie de Bordeaux. Actuellement membre de la Mémoire de Bordeaux Métropole (commission sport et commission maritime), il se consacre à recueillir les témoignages des acteurs de la voile à Bordeaux et en Gironde qu'il a côtoyés en tant que formateur, entraîneur ou pratiquant.

Quand Lormont
construisait des
navires...
Lormont, en rive droite de l'agglomération bordelaise, dans ses limites d'avant 1865, a connu, de la fin du XVIIIe jusqu'au milieu du XXe siècle, une incroyable spécialisation dans l'industrie navale sous toutes ses formes: des grands navires, en bois, puis « en fer », voiliers ou vapeurs, en réponse à l'essor commercial que connut le port de Bordeaux à ces périodes; mais aussi un grand nombre de navires militaires; également tous les types d'embarcations servant au trafic fluvial; et surtout des voiliers de « yachting» qui firent la gloire des cercles de voile de Bordeaux et d'Arcachon.
La renommée de ces productions était servie par le talent de plusieurs centaines de compagnons « charpentiers de navires », par des maîtres charpentiers ou des ingénieurs maritimes hors pair.
Un grand nombre d'innovations virent le jour sur les chantiers locaux, dont les premiers vapeurs fluviaux d'Europe...
C'est cette fascinante histoire que Christian Bernadat retrace à l'issue de plus de quatre années. d'enquête, en s'appuyant sur toutes les sources archivistiques disponibles. Il s'en suit la reconstitution de l'histoire de près d'une trentaine de chantiers, des plus modestes artisans à quelques grands constructeurs : tous trouvèrent à Lormont un cadre particulièrement favorable au développement de leur art et de leur industrie.

Quand Bordeaux
construisait des
navires...
Histoire de la construction navale à Bordeaux